Johnny Cash (1932-2003) ce grand chanteur du Sud, contemporain d’Elvis Presley (1935-1977), membre avec lui de l’éphémère Million Dollar Quartet, est très connu comme chanteur des années 50 et 60. Pourtant, il n’a jamais arrêté de chanter jusqu’à sa mort en 2003. J’avais bien un CD de lui, rangé depuis longtemps. Et puis, il y a quelques jours, au milieu d’une interview d’invité sur une radio, passe Redemption… Tiens, c’est beau ça, c’est de qui ? Je note et cherche au retour: la chanson est de Johnny Cash, y compris les paroles. Et ce n’est pas la seule à tonalité spirituelle. Une dimension qui échappe quand on comprend bien un peu d’anglais, mais pas tout ce qui se est chanté.
Paroles de Redemption:
From the hands it came down, From the side it came down, From the feet it came down, And ran to the ground
Between heaven and hell, A teardrop fell. In the deep crimson dew, The tree of life grew
Refrain : And the blood gave life, To the branches of the tree, And the blood was the price, That set captives free
And the numbers that came, Through the fire and the flood, Clung to the tree, And were redeemed by the blood
From the tree streamed a light, That started the fight, ‘Round the tree grew a vine, On whose fruit I could dine
My old friend Lucifer came, Fought to keep me in chains, But I saw through the tricks, Of six-sixty-six
Refrain
From his hands it came down, From his side it came down, From his feet it came down, And ran to the ground
And a small inner voice, Said « You do have a choice ». The vine engrafted me, And I clung to the tree
Refrain
Ma traduction française:
De Ses mains, ça descendit, De Son côté ça descendit, De Ses pieds, ça descendit, Et courut vers le sol
Entre ciel et enfer, Une larme est tombée. Dans la rosée pourpre profonde, L’arbre de vie s’est développé
Refrain : Et le sang donna la vie, Aux branches de l’arbre, Et le sang était le prix, Qui libérait les captifs
Et nombreux sont venus, Par le feu et l’inondation, Accrochés à l’arbre, Et ont été rachetés par le sang
De l’arbre jaillissait une lumière, Ça a commencé le combat, Autour de l’arbre poussa une vigne, Sur le fruit duquel je pourrais dîner
Mon vieil ami Lucifer est venu, Il s’est battu pour me garder enchaîné, Mais j’ai compris les astuces, De six-six-six
Refrain
De Ses mains ça descendit, De son côté ça descendit, De ses pieds ça descendit, Et courut vers le sol
Et d’une petite voix intérieure, Il a dit: « Tu as le choix ». La vigne m’a greffé, Et je me suis accroché à l’arbre
Refrain
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Alors, peut-être aussi: Ghost Riders in the sky
An old cowboy went riding out one dark and windy day. Upon a ridge he rested as he went along his way
When all at once a mighty herd of red eyed cows he saw, A-plowing through the ragged sky and up the cloudy draw
Their brands were still on fire and their hooves were made of steel. Their horns were black and shiny and their hot breath he could feel
A bolt of fear went through him as they thundered through the sky, For he saw the Riders coming hard and he heard their mournful cry
Yippie yi Ohhhhh, Yippie yi yaaaaay, Ghost Riders in the sky
Their faces gaunt, their eyes were blurred, their shirts all soaked with sweat, He’s riding hard to catch that herd, but he ain’t caught ’em yet
‘Cause they’ve got to ride forever on that range up in the sky, On horses snorting fire, As they ride on hear their cry
As the riders loped on by him he heard one call his name, If you want to save your soul from Hell a-riding on our range
Then cowboy change your ways today or with us you will ride, Trying to catch the Devil’s herd, across these endless skies
Ma traduction française: Les cavaliers-fantômes dans le ciel
Un vieux cow-boy partit à cheval un jour sombre et venteux. Sur une crête, il se reposa en marchant sur son chemin.
Quand il vit un puissant troupeau de vaches aux yeux rouges, labourant le ciel déchiqueté et remontant le dessin nuageux
Leurs marques étaient encore en feu et leurs sabots étaient en acier. Leurs cornes étaient noires et brillantes et il sentait leur souffle chaud.
Un éclair de peur le traversa, tandis que ça tonnait dans le ciel. Car il voyait venir des cavaliers, et il entendit leur cri de mort.
Yippie yi Ohhhhhh, Yippie yi yaaaaaay, les cavaliers-fantômes dans le ciel
Leurs visages sont bouchés, leurs yeux sont flous, leurs chemises trempées de sueur. Ils chevauchent dur pour attraper le troupeau, mais ne l’attrapent pas. Car ils doivent éternellement chevaucher au ciel. Sur des chevaux qui rejettent du feu, Alors qu’ils roulent, on entend leurs cris.
Alors les cavaliers marchèrent sur lui, il entendit un appel à son nom. Si vous voulez sauver votre âme de l’Enfer chevauchant vers notre domaine,
Alors cow-boy changez vos habitudes ou avec nous vous monterez, Essayer d’attraper le troupeau du Diable, à travers ces cieux sans fin.