"J'en ai vu passer des humains et des civilisations et je suis toujours là". Regarder le monde à l'ombre d'un mégalithe, ça change toute la vision.
Grâce à un pêcheur, une équipe d’archéologie sous-marine du centre Camille Jullian d’Aix-en-Provence étudie, en Istrie, ce bateau échoué à 600 mètres de la plage. La datation au carbone 14 donne vers le XIIe siècle avant J.-C. Ce type d’épave cousue, typique de la mer Adriatique, est rare. L’épave d’Uluburun, en Turquie, date du XIVe siècle avant J.-C., mais n’a livré qu’un petit fragment de coque. Un bateau cousu consiste à faire tenir les planches de la coque entre elles avec des ligatures et des cordelettes végétales glissées dans les trous qui parsèment les planches. Les restes du bateau ont 7 m de long sur 2,50 m de large. Le cousu est relativement bien conservés jusqu’en haut de la coque pour un côté du bateau. Le planches sont en orme, aulne et sapin. La technique est typique des Histri et des Liburni. C’est une construction locale. A quelques centaines de mètres, sur un vaste périmètre, on observe de nombreux pieux d’anciennes habitations sur pilotis. A l’âge du bronze, la baie était alors une lagune. Le Point.fr
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